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ToggleRecevoir ses clients chez soi est autorisée sous conditions précises : un espace dédié, le respect des règles d’urbanisme et de copropriété, et une fiscalité adaptée à l’usage professionnel. Pour éviter les complications, le bureau de jardin My Garden Loft permet de séparer clairement vie pro et perso, sans modifier son logement principal.
Aménagement : adapter son domicile à un usage pro
L’espace doit être aménagé pour accueillir dans de bonnes conditions, sans nuire à votre confort ou à celui du voisinage. Il ne s’agit pas seulement d’installer un bureau, mais de créer un vrai lieu professionnel dans un cadre privé.
L’idéal reste d’avoir une pièce isolée, accessible sans passer par les pièces de vie, et équipée pour recevoir : bureau, fauteuils, rangements, éclairage suffisant, et pourquoi pas une entrée indépendante si la configuration le permet.
Si vous devez faire des travaux (plomberie, cloison, chauffage), gardez bien les factures. Ces frais peuvent être déduits de vos revenus dans le cadre d’une activité déclarée, à condition que le lien avec votre activité soit clair.
Pensez aussi à la sécurité : détecteur de fumée, assurance adaptée, normes d’accessibilité si vous êtes en profession médicale ou paramédicale… Et en copropriété, attention aux nuisances : des passages fréquents peuvent mal passer auprès des voisins.
Pour éviter tout conflit entre pro et perso, de plus en plus de professionnels choisissent le bureau de jardin : une vraie pièce en plus, 100% dédiée à l’activité, sans modifier l’intérieur de la maison.
C’est plus simple à aménager, et surtout beaucoup plus confortable pour vous comme pour vos clients.
Législation : ce que vous pouvez (ou non) faire légalement
Domicilier son entreprise et y recevoir des clients sont deux choses différentes, vous pouvez indiquer votre adresse personnelle comme siège social, mais cela n’autorise pas automatiquement à exercer dans ce logement.
Dans les petites communes (moins de 200 000 habitants), tant que le règlement de copropriété ne s’y oppose pas, vous pouvez exercer à domicile si vous ne causez pas de nuisance.
Dans les grandes villes, notamment à Paris ou en petite couronne, vous devez obtenir une autorisation pour changer l’usage du local. Cette autorisation vise à protéger le parc locatif. Si vous êtes en étage, il est souvent interdit de recevoir des clients ou de stocker du matériel, sauf accord explicite.
Si vous êtes locataire, demandez l’accord écrit du propriétaire, par lettre recommandée. Le bail peut nécessiter un avenant. Les propriétaires doivent vérifier que l’activité est conforme au règlement de copropriété.
Si vous êtes en HLM, l’autorisation du maire est obligatoire, peu importe votre étage ou la nature de l’activité.
Un changement d’usage ou de destination peut aussi être demandé par la mairie, surtout si vous faites des travaux (création d’une porte, transformation de garage). En cas de doute, prenez contact avec l’urbanisme local.
Enfin, certaines activités sont plus faciles à exercer chez soi : les professions libérales (coaching, graphisme, rédaction, etc.) sonttolérées, à condition de ne pas créer de va-et-vient. D’autres, comme la vente directe, le soin ou l’accueil de public, sont plus encadrées.
Le bureau de jardin vous permet de créer un espace indépendant, hors de la surface habitable principale, donc bien plus souple juridiquement.
Fiscalité : ce que cela change sur vos impôts
En recevant des clients chez vous, vous affectez une partie de votre logement à une activité professionnelle. Cela a des conséquences fiscales, notamment sur la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE).
La CFE est calculée sur la surface utilisée à des fins professionnelles.
Si vous utilisez 10 m² sur 100, vous serez imposé sur 10 % de la valeur locative du bien. Cette déclaration se fait lors de la création de l’entreprise.
Concernant les charges, vous pouvez déduire une partie du loyer, de l’électricité, de l’assurance, proportionnellement à la surface utilisée, si vous êtes en entreprise individuelle au régime réel. Un comptable pourra vous aider à optimiser cela.
Si vous êtes dirigeant d’une société (SAS ou SARL), vous pouvez louer une pièce de votre domicile à votre entreprise. Le loyer est alors déductible pour la société, et vous devez le déclarer comme revenu foncier dans votre déclaration d’impôts. Il faut alors signer un bail écrit entre vous et votre entreprise, avec un montant cohérent avec le marché local.
Attention : en micro-entreprise, ces frais ne sont pas déductibles, car vous bénéficiez déjà d’un abattement forfaitaire (34 à 71 % selon l’activité).
Un vrai bureau dans votre jardin
Le bureau de jardin est une solution clé en main pour les indépendants, artisans, libéraux ou télétravailleurs. Vous bénéficiez d’un lieu calme, isolé, personnalisable, de 12 à 50 m², fabriqué en Bretagne avec des matériaux durables.
Et surtout, vous ne touchez pas à votre maison : zéro travaux lourds, zéro impact sur votre logement.
Ce studio peut être installé dans votre jardin avec ou sans permis de construire (selon la surface). Il vous offre un cadre professionnel, un accueil de qualité pour vos clients, et une vraie séparation entre vie pro et vie perso.
My Garden Loft prend tout en charge : isolation, raccordements, plan personnalisé, livraison. Et vous restez concentré sur votre métier.
Questions fréquentes (FAQ)
Peut-on recevoir des clients chez soi en tant que micro-entrepreneur ?
Oui, à condition que votre activité n’engendre pas de nuisances et que vous respectiez les règles de copropriété et de zonage local. Aucun frais n’est déductible, car vous êtes soumis à un abattement forfaitaire.
Faut-il déclarer une pièce en bureau à l’administration fiscale ?
Oui, notamment pour la CFE. Déclarez la surface utilisée dans le formulaire fiscal transmis lors de la création ou modification d’activité.
Est-ce que mon assurance habitation couvre les clients ?
Non. Il faut souscrire une assurance multirisque professionnelle pour couvrir les dommages ou accidents pouvant survenir à des tiers pendant l’activité.
Le bureau de jardin doit-il faire l’objet d’un permis ?
Pas forcément. En dessous de 20 m², une simple déclaration préalable de travaux peut suffire. Renseignez-vous auprès de votre mairie.